Galeriephotos du film Il était une fois la révolution Il était une fois la révolution ? Affiche Photos Plus de photos James Coburn - 45 Rod Steiger - 37 Romolo Valli - 1 Maria Monti - 1 Afficherla navigation. Musique. Guide albums. Cinéma. Restos. Recherche. Scène ¡Anarquista! – Entrevue avec Simone Chartrand et Philippe Soldevila : Il était une fois la révolution. Cofondateurs du Théâtre Sortie de Secours en 1989, SIMONE CHARTRAND et PHILIPPE SOLDEVILA n’en sont pas à leur première expérience de création commune. Après la Titreoriginal : GIU’ LA TESTA. Skip to main content. Shop by category. Shop by category. Enter your search keyword. Advanced: eBay Deals; Find a Store; Help; Sell; Watch List Expand Watch list. Loading Sign in to see your user information. My eBay Expand My eBay. My eBay Summary; Recently Viewed ; Bids/Offers; Watch List; Purchase History; Selling/Sold; Saved Searches; Unefois ce constat établi, Morozov a beau jeu de dire que si l’armée n’avait pas refusé de tirer sur la foule, Ben Ali aurait peut-être pu retourner la situation à son avantage, et aurait lancé une vague de répression contre tous ceux qui s’étaient affichés en faveur de cette révolution sur Facebook, Twitter et autres plateformes web. Avec des si Aprèsavoir participé à la révolution de 1905, il rencontre Lénine en 1906. Koba prend alors un rôle important dans des hold-up destinés à remplir les caisses de la révolution, avec l'accord de Lénine. Alors que sa femme meurt en 1907, Koba est à nouveau arrêté l'année suivante. La période courant de 1908 à 1912 est marquée par une succession d'arrestations et AchetezIl Était Une Fois La Révolution - 116X158Cm Affiche Cinema Originale: & retours gratuits possibles (voir conditions) Choisir vos préférences en matière de cookies. Nous utilisons des cookies et des outils similaires HwNCytP. Nous sommes en direct des 20ème Rendez-vous de l’Histoire, à Blois. Des rendez-vous qui se déclinent cette année sur le thème Eurêka, inventer, découvrir, innover. Eurêka, c’est bien sûr le cri d’Archimède, l’interjection par excellence de l’inventeur qui vient de faire une découverte, du paradigme scientifique qui se transforme, de la révolution en cours. Mais aujourd’hui, quoi de plus galvaudé que le concept de révolution scientifique utilisé à tout bout de champ pour décrire telle ou telle progression technique jugée révolutionnaire, la notion de révolution scientifique a-t-elle encore un sens, copernicien, de rupture paradigmatique et l’histoire de sciences est-elle celle d’un continuum, ou d’une succession de crises? Sciences il était une fois la révolution c’est le problème que La Méthode scientifique propose d’examiner dans l’heure qui vient. Et pour examiner scrupuleusement ces notions de discontinuité et de rupture épistémologique, nous avons le plaisir d’accueillir aujourd’hui, en direct et en public de la bibliothèque Abbé Grégoire, à Blois Michel Blay, philosophe et historien des sciences, directeur de recherche émérite au CNRS, auteur de “Critique de l’histoire des sciences” aux éditions du CNRS et Alexandre Moatti, docteur en histoire des sciences, chercheur associé au laboratoire SPHERE de l’université Paris Diderot, ingénieur en chef à l’Ecole des Mines. Le reportage du jour LA_METHODE_SCIENTIFIQUE - "un aperçu des révolutions scientifiques" par Antoine Beauchamp 4 min France Culture Le fil de l'émissionPour afficher ce contenu Twitter, vous devez accepter les cookies Réseaux cookies permettent de partager ou réagir directement sur les réseaux sociaux auxquels vous êtes connectés ou d'intégrer du contenu initialement posté sur ces réseaux sociaux. Ils permettent aussi aux réseaux sociaux d'utiliser vos visites sur nos sites et applications à des fins de personnalisation et de ciblage afficher ce contenu Twitter, vous devez accepter les cookies Réseaux cookies permettent de partager ou réagir directement sur les réseaux sociaux auxquels vous êtes connectés ou d'intégrer du contenu initialement posté sur ces réseaux sociaux. Ils permettent aussi aux réseaux sociaux d'utiliser vos visites sur nos sites et applications à des fins de personnalisation et de ciblage afficher ce contenu Twitter, vous devez accepter les cookies Réseaux cookies permettent de partager ou réagir directement sur les réseaux sociaux auxquels vous êtes connectés ou d'intégrer du contenu initialement posté sur ces réseaux sociaux. Ils permettent aussi aux réseaux sociaux d'utiliser vos visites sur nos sites et applications à des fins de personnalisation et de ciblage références musicalesLe titre du jour "Revolution" par The Beatles Générique du début "Music to watch space girls by" par Leonard Nimoy Générique de fin "Bergschrund" par DJ Shadow Sommaire Réinitialiser ou redémarrer une Freebox quelle est la différence ? Comment effectuer un reboot Freebox Server ? Comment faire pour redémarrer un Freebox Player ? Comment réinitialiser un Freebox Server ? Comment réinitialiser un Freebox Player pour Mini 4K ? Comment réinitialiser la télécommande Free ? Tout abonné Free a certainement rencontré à un moment donné un problème avec son modem. Réinitialiser la Freebox peut parfois être la solution idéale pour faire face à des soucis liés à une instabilité de la connexion internet ou à des services de son abonnement. Un redémarrage Freebox peut aussi palier des ennuis plus mineurs. Le détail des étapes à suivre à retrouver dans cet article. Vous souhaitez changer d'opérateur ? Pour trouver une offre avantageuse, appelez le 09 87 67 37 78. Un conseiller vous orientera alors vers l'offre partenaire la plus adaptée à vos besoins. Annonce - Service Selectra non partenaire de Free L'essentiel Réinitialiser sa Freebox permet le plus souvent de restaurer les paramètres d'origine de la box. Cette manipulation peut résoudre des problèmes liés au fonctionnement de son équipement. Un redémarrage Freebox est quant à lui en mesure de régler des soucis rencontrés plus mineurs. On peut effectuer un reset ou un reboot Freebox du côté du Server modem Free comme du Player décodeur TV. Informations de la page mises à jour le 28/07/2022. Réinitialiser ou redémarrer une Freebox quelle est la différence ? Lorsqu'on est confronté à un problème technique relatif à son abonnement internet Free instabilité de la vitesse de connexion, perte de l'affichage TV, impossibilité de se connecter en wifi, problème pour relier une imprimante ou une manette de jeu ..., à un code erreur Freebox ou à un problème d'étape d'initialisation, les deux premières choses auxquelles il faut penser sont le redémarrage et la réinitialisation de son modem. Ces deux solutions, très rapides à réaliser, sont légèrement différentes l'une de l' de réinitialiser une Freebox ou faire un reset Freebox est une manœuvre un peu plus poussée qu'un simple redémarrage ou reboot Freebox de sa box. En effet, lorsqu'on va réinitialiser la Freebox, on va remettre à zéro tous les paramètres qui ont été changés depuis la mise en marche initiale de la box. Toutes les modifications faites sont supprimées dans l'optique de déterminer si ce sont des changements de réglages de la box qui ont involontairement créé un dysfonctionnement. Une réinitialisation Freebox complète peut être en mesure de résoudre un problème technique avancé qu'un simple reboot Freebox ne peut pas détecter. Pour bénéficier d'une plus grande aide face à une panne technique ou un problème lié à votre box, l'assistance Free pourra se montrer utile en appelant le 3244 ou depuis votre espace client Free. Rebooter le Server d'une Freebox Mini 4K ou Révolution A travers un simple redémarrage de la Freebox, d'éventuels soucis mineurs peuvent être résolus. Le Server va également rechercher à chaque redémarrage de potentielles mises à jour et les dernières versions des services qu'elle comprend. Pour une Freebox Mini 4K ou Revolution, le reboot se fait depuis l'affichage digital situé en façade de boîtier Lorsque le boîtier Server est en état de marche, appuyer sur une des 4 flèches pour que le menu apparaisse. Aller dans le menu Système puis dans la partie Redémarrage, et valider son choix. Le boîtier va ensuite rebooter et sera à nouveau fonctionnel lorsque l'affichage de l'heure sera présent sur son écran. On peut aussi redémarrer son Server depuis l'interface Freebox OS disponible sur navigateur web et ordinateur, ou sur l'application Freebox pour mobile. Hard reboot Freebox est-ce recommandé ? Un hard reboot Freebox est une opération consistant généralement à débrancher et rebrancher plusieurs fois d'affilée son boîtier avec de petites variations de procédure selon le modèle de Freebox, dans le but de restaurer les paramètres d'origine. Cette opération fut surtout employée pour d'anciennes Freebox Freebox Crystal, Freebox HD, les premières versions de la Revolution et n'est plus recommandée pour les modèles actuels car le risque d'endommagement matériel et logiciel est élevé. Il vaut mieux réinitialiser sa Freebox. Rebooter le Server d'une Freebox Pop ou Delta La procédure de redémarrage Freebox est légèrement différente pour les modèles Freebox Pop et Delta / Delta S. On peut réaliser le reboot de la Freebox de trois manières Directement depuis le boîtier Server en appuyant sur une touche directionnelle pour afficher l'écran, puis en se rendant dans l'onglet Redémarrer, et en validant via le bouton OK. Depuis l'interface Freebox OS lorsqu'on est identifié, il faudra cliquer sur le logo Free en bas à gauche du menu et sélectionner Redémarrer la Freebox. Via l'application Freebox Connect se rendre dans la partie Freebox Server et choisir Redémarrer le Freebox Server. Suite à chacune de ces méthodes, le modem s'éteint et se rallume et devient opérationnel lorsqu'il affiche à nouveau l'heure du jour. Il faut aussi noter que lors d'un redémarrage du Freebox Server, le Freebox Player n'est pas en état de fonctionnement et vice-versa. La bonne vieille méthode consistant à débrancher et rebrancher les prises d'alimentation de son modem fonctionne aussi comme un redémarrage complet. Et c'est la même chose pour un appui successif sur les boutons On / Off de chaque modem. Réaliser un reboot Freebox Player pour la Révolution Si l'on note des soucis qui sont plutôt en rapport avec les services TV de son abonnement problème d'affichage TV, services de VOD indisponibles, fonctionnalité replay non fonctionnelle ..., il est plus pertinent de faire un redémarrage du Freebox Player plutôt que du Server. Cette fois-ci, il faut se servir de sa télécommande Freebox se situer dans le menu principal du Player Se rendre ensuite dans les menus Réglages puis Système. Placer le curseur de sélection de la télécommande sur Redémarrer le Freebox Player et en validant via OK. Le Player effectue un reboot et il faut quelques secondes pour qu'il soit à nouveau en état opérationnel. Aucun affichage n'apparaît à l'écran suite à un redémarrage Freebox Player ? Un dernier recours s'offre à vous en débranchant puis rebranchant la prise électrique du Freeplug alimentant le Player. Si toujours rien ne s'affiche, il faudra procéder à une réinitialisation du côté du boîtier Server. Réaliser un reboot Freebox Player pour la Mini 4K Le Player de la Freebox Mini 4K fonctionnant sous Android TV, la démarche est un ici peu différente. Il faut toujours être muni de sa télécommande Freebox et être dans l'écran d'accueil du Player, puis Se rendre dans l'onglet Paramètres situé au milieu de l'écran d'accueil. Chercher la section A propos se trouvant en toute fin de l'onglet Appareil. Se positionner sur Redémarrer et valider en appuyant sur la touche OK de la télécommande Le Player va ensuite redémarrer et redeviendra fonctionnel après quelques instants. Si aucun affichage n'apparaît à l'écran après son reboot, il faut procéder à un redémarrage plus forcé en débranchant et rebranchant sa prise d'alimentation au niveau du connecteur situé côté boîtier ou faire une réinitialisation du Player. Trois niveaux de réinitialisation box Free sont disponibles pour les boîtiers Mini 4K, Révolution, Pop et Delta le Démarrage normal qui correspond à un simple redémarrage de la box, le Démarrage secours et l'option Paramètres d'usine. Si l'on souhaite réinitialiser sa Freebox, il faut respecter la démarche suivante Faire un redémarrage manuel du Freebox Server, en débranchant puis rebranchant sa prise électrique. Lorsque le Server redémarre, son écran digital affichera le logo Free pendant quelques secondes. Toucher l'écran à ce moment précis pour accéder aux différents choix de démarrages. Sélectionner le type de démarrage Paramètre d'usine puis valider. A quoi correspond chacun de ces niveaux de réinitialisation Freebox ? Le démarrage normal fait office de redémarrage basique de la box, sans modification des paramètres. Le démarrage secours permet d'accélérer le démarrage du Server en désactivant temporairement toutes les fonctions essentielles du boîtier paramètres wifi et WPS, routage réseau, ports DNS ... Elles sont réactivées une fois le Server opérationnel. Paramètre d'usine est le mode à choisir si l'on veut réinitialiser sa Freebox puisque c'est la seule option remettant à zéro tous les réglages du modem de manière définitive. Dans le cas d'un dysfonctionnement des fonctions de réseau associées au Server, il convient mieux de réaliser au préalable un redémarrage classique du boîtier via la procédure de redémarrage Freebox ou via le mode Démarrage normal avant de procéder à une réinitialisation des paramètres d'usine car cette dernière va effacer tous les paramètres personnalisés. Le reset Freebox du boîtier Player de la Mini 4K permet quant à lui de régler d'éventuels ennuis liés à la diffusion des services TV de son abonnement. Contrairement aux autres manipulations, il faut ici totalement débrancher le boîtier des prises d'alimentation électrique, puis Maintenir enfoncé le petit bouton en façade du Player tout en rebranchant la prise d'alimentation. La diode orange devrait clignoter en façade. Le logo Android robot va s'afficher sur le téléviseur, ainsi qu'un menu tout écrit en rouge. Choisir l'option Effacer les données utilisateur / Réinitialisation usine en appuyant à nouveau pendant quelques secondes sur le bouton en façade. Une confirmation s'affiche "Oui, effacer toutes les données utilisateurs". Valider son choix. La procédure de réinitialisation s'enclenche et prend quelques instants. Choisir ensuite Redémarrer pour relancer le Player. Quid du reset des Player Mini 4K, Devialet et Pop ? Free ne propose pas de procédure avancée de réinitialisation de ces trois boîtiers Player. Il est seulement possible de faire un redémarrage classique ou d'opérer un reset Freebox du côté du Server. Lorsqu'un problème survient au niveau de la télécommande et qu'elle n'est plus reconnue ou ne semble plus répondre, il est bon de procéder à une réinitialisation de celle-ci. Il s'agit en réalité plus d'une ré-association que d'un reset de la télécommande Free. L'opération d'association varie selon votre modèle de Freebox, mais dans tous les cas, il faut veiller à ne pas se situer à plus de trois mètres du Player et à ce qu'aucun équipement radio ne puisse gêner la communication infrarouge de la télécommande avec le Player. Pour la Freebox Revolution Appuyer de manière brève sur le bouton noir situé au dos du Player. Des consignes vont s'afficher sur l'écran du téléviseur il faut appuyer sur les touches Free et AV de manière simultanée pendant quelques secondes. L'association est enclenchée et devrait prendre au maximum une dizaine de secondes. Pour la Freebox Pop ou Freebox Delta avec Player Pop Lorsque le Player Pop est allumé, appuyer rapidement sur le bouton Reset sur le côté du boîtier Le téléviseur va afficher le menu d'association de télécommande. Il faut maintenir les touches Maison et Retour jusqu'à ce que le voyant clignote en rouge. Un message "Succès de la connexion à distance !" devait s'afficher pour indiquer la réussite de l'association Pour la Freebox Delta Avoir son Player Devialet allumé et appuyer sur le petit bouton rond présent à son dos. La procédure d'association est affichée sur le téléviseur, invitant à maintenir les touches Free et Mute coupure de son en même temps pendant quelques secondes. Le voyant rouge de la télécommande va clignoter et l'association se lance un message de confirmation s'affiche lorsqu'elle sera terminée. Pour la Freebox Mini 4K Effectuer un appui simple sur le bouton en façade du Player Mini 4K pour lancer la procédure d'association. Se placer à moins de 30 centimètres de sa TV et suivre les indications affichées à l'écran. Lorsque cela est demandé, appuyer en même temps sur les boutons Free et Muet. Une fois ces boutons relâchés, la télécommande clignote lentement. Attendre quelques instants le temps que la procédure se termine. Cette association fait donc office de réinitialisation de votre télécommande Freebox Mini 4K. Appuyez sur OK pour piloter à nouveau le Player. Si les tentatives d'association et de réinitialisation de télécommande Freebox échouent, il convient de vérifier l'état des piles insérées dans cette dernière. Il se peut aussi que la télécommande soit tout simplement endommagée et hors d'usage. Il faut alors contacter Free pour commander une nouvelle télécommande. Découvrir les dernières offres Freebox du moment Festival de Cannes 2022 L'un a livré au cinéma des films d'anthologie, l'autre s'attelle à les restaurer. Dernier sauvetage en date "Il était une fois en Amérique" lesté de vingt minutes inédites, et présenté à Cannes le 18 mai. Cette épopée, tournée dans le Lower East Side à New York, Scorsese l'a suivie de près. Il la raconte, en cinéphile. Sauver les films des outrages du temps... The Film Foundation, l'organisme créé par Martin Scorsese en 1990, a un nouveau rescapé à son actif après, entre autres, Les Chaussons rouges, de Michael Powell et Le Guépard de Luchino Visconti, voilà que le réalisateur américain s'est installé au chevet d'Il était une fois en Amérique. Par ce titre, Sergio Leone clôturait, en 1984, sa trilogie inaugurée avec Il était une fois dans l'Ouest 1969puis Il était une fois la révolution 1971.Longue de 3 h 49, l'histoire de ces deux gangsters juifs est une élégie funèbre qui doit autant à Proust et La Recherche du temps perdu qu'à la tradition hollywoodienne. Ce fut le dernier film de Sergio Leone, qui meurt en 1989. La copie restaurée, lestée de vingt minutes de scènes inédites, a été sélectionnée à Cannes Classics, une programmation créée en 2004 présentant des films anciens et des chefs-d'oeuvre de l'histoire du cinéma. A cette occasion, Martin Scorsese revient sur sa rencontre avec le cinéaste italien, sur cette oeuvre magistrale, qui traite de la fin d'un monde – l'Amérique de la Prohibition – et marque la fin d'un genre, celui des grandes épopées au cinéma. Quand avez-vous rencontré Sergio Leone pour la première fois ? C'était au Festival de Cannes en 1976, à l'occasion d'un dîner au restaurant l'Oasis, l'année où Taxi Driver était en compétition. Il y avait là Costa-Gavras, Sergio Leone, tous deux membres du jury, moi, Robert De Niro, Paul Schrader, le scénariste de Taxi Driver, Jodie Foster, Michael et Julia Phillips, les producteurs du film. Paul Schrader avait porté un toast à Leone pour le remercier d'avoir tourné avec Il était une fois dans l'Ouest un des plus grands westerns de l'histoire du cinéma. Nous étions arrivés deux jours plus tôt à Cannes et la déprime nous avait gagnés. Tennessee Williams, le président du jury, avait déclaré à la presse qu'il n'aimait pas du tout Taxi Driver, qu'il le trouvait beaucoup trop violent. Au dîner, Sergio Leone et Costa-Gavras nous dirent qu'eux aimaient le film. Nous pensions que Taxi Driver pouvait quand même décrocher un prix, peut-être pour son scénario, ou pour ses acteurs. Mais il a eu la Palme d'or ! Et ça, c'est grâce à Sergio Leone. Comment a évolué votre relation avec lui ? J'ai vécu en partie à Rome entre 1978 et 1981. Je le croisais régulièrement. Notamment lors d'un déjeuner chez lui le 31 décembre 1979. J'ai rencontré sa femme, sa famille, fait la connaissance du décorateur Dante Ferretti avec qui je travaillerai par la suite sur Le Temps de l'innocence, Casino, Kundun, Gangs of New York, Aviator et Hugo Cabret. Comme il savait combien j'aimais Il était une fois dans l'Ouest, il m'a offert sa copie du film. C'est cette copie que j'ai projetée en 1980 au Festival du film de New York. C'était la première fois que je parlais en public de l'enjeu capital que représente la préservation des films, et plus précisément de la question de la couleur, qui passe si les bobines ne sont pas conservées correctement. Quand Sergio Leone est venu à New York, je lui ai proposé de venir dîner chez mes parents qui vivaient encore dans le Lower East Side, dans un immeuble sans ascenseur. Nous y sommes allés avec Elio Petri le metteur en scène de La classe ouvrière va au paradis, Palme d'or au Festival de Cannes en 1972. Il a particulièrement apprécié la cuisine sicilienne de ma mère, très différente de la cuisine romaine à laquelle il était habitué. Et ma mère fut sensible à son coup de fourchette ! A cette époque, je travaillais sur La Valse des pantins avec Robert De Niro. Le film était produit par Arnon Milchan – qui allait devenir le producteur d'Il était une fois en Amérique. Leone n'avait plus tourné depuis dix ans, depuis Il était une fois la révolution, et De Niro n'avait vu aucun de ses films. Comme j'avais encore la copie d'Il était une fois dans l'Ouest, il m'a demandé si je pouvais le projeter pour De Niro. Ce dernier a découvert le film au Museum of Modern Art, et il a immédiatement accepté le rôle du gangster juif. Quelle a été votre première impression face à Il était une fois en Amérique ? Le film est sorti aux Etats-Unis dans une version massacrée de 2 h 15, quand celle de Leone, sortie en Europe, durait 3 h 49. De Niro avait organisé une projection de la version originale au Museum of Modern Art pour mes parents et des amis et moi. Nous étions tous impressionnés par la qualité des images et attristés par la conjoncture des années 1980 qui ne permettait plus de produire une oeuvre pareille. D'ailleurs, le film n'a rien rapporté au box-office. Je me souviens d'avoir été frappé par la précision de la mise en scène. Des détails sur le son et le mouvement des comédiens. Le son déclenche la mémoire. C'est un procédé très littéraire, particulièrement dans la séquence d'ouverture avec cette sonnerie de téléphone qui n'en finit pas. Comment aviez-vous perçu les premiers films de Sergio Leone ? J'avoue avoir été dérouté par Le Bon, la Brute et le Truand. Les critiques français et anglais plaçaient très haut les westerns américains, ceux de Howard Hawks et de John Ford en tête. Et pour un gamin du Lower East Side comme moi, sujet à des crises d'asthme, les horizons du western correspondaient à un ailleurs spécifiquement américain. Du coup, un western italien, signé Sergio Leone... je ne savais pas quoi en penser. Quand j'ai vu Il était une fois dans l'Ouest, je n'ai rien compris non plus. Sa lenteur me déstabilisait. Il a fallu que je revoie le film deux ans plus tard à la télévision pour comprendre qu'un western n'avait pas besoin de racines américaines. Je me suis fait à ses images, à sa musique. Leone ne s'inscrivait pas tant dans la filiation du western que dans la tradition théâtrale italienne qui est celle de l'opéra. Il avait une manière bien à lui de composer avec les archétypes du genre. Comme dans la commedia dell'arte avec Arlequin, Polichinelle, ses personnages portent des masques, et ces masques en cachent beaucoup d'autres. C'est en fait un système de poupées russes. Dans Il était une fois dans l'Ouest, chaque personnage révèle un visage différent au fil de l'histoire. Il était une fois en Amérique a un système comparable. Le film est construit comme un rêve à l'intérieur d'un autre rêve. Il ne s'appuie plus sur les archétypes du cinéma criminel hollywoodien, mais sur les codes d'un mythe, celui de l'Amérique, dans les années 1930, au moment où elle passe de l'anarchie à l'ordre. Avant de réaliser ses westerns, Leone avait signé des péplums, Les Derniers Jours de Pompéi, Le Colosse de Rhodes. Il me disait souvent en plaisantant que sa grande source d'inspiration était... Homère ! Son goût de la mythologie s'est transformé en passion pour le mythe de l'Amérique. Pour lui, les films de John Ford étaient une variante des mythes classiques. Je pense qu'il considérait que ses films étaient des tranches de l'histoire américaine, comme les chapitres d'un manuel scolaire. Par boutade, il aimait répéter qu'Il était une fois en Amérique aurait dû s'intituler Il était une fois un certain type de film se déroule dans le quartier du Lower East Side, à New York, où vous avez grandi. C'est l'un des derniers à avoir été tourné là-bas. Le Lower East Side était un quartier juif et aussi italien. Les deux communautés y vivaient côte à côte. Mon père y a retrouvé sa propre enfance. Ce n'était pas celle d'un gangster, bien sûr, mais il reconnaissait les immeubles, les allées, la vie dans la rue. La scène où le gamin préfère manger son gâteau plutôt que de le donner à la jeune fille pour coucher avec elle... Personnellement, j'avais un problème avec le dernier plan, celui avec Robert De Niro allongé dans une fumerie d'opium qui se met à sourire. Je ne comprenais pas, mais mon père, lui, avait tout saisi. Il a été très touché par le film et je n'arrivais pas à comprendre pourquoi. Peut-être saisissait-il que le personnage principal de ce film n'est pas tant Robert De Niro que la mort, omniprésente ? Absolument. Il était déjà âgé et ça l'a touché. La manière dont De Niro est maquillé en vieil homme, sa démarche il est clair que la prochaine étape est la mort. Le film est une longue élégie. C'est comme si Leone avait pressenti que ce serait son dernier film. Cela explique peut-être son côté hiératique. Nous avons appris la mort de Leone le premier jour du tournage des Affranchis. Je l'avais vu pour la dernière fois à la Mostra de Venise en 1988 lors de la projection de La Dernière Tentation du Christ. Il était très amaigri ; il m'avait demandé des nouvelles de mes parents. Qu'est-ce que les vingt minutes supplémentaires ajoutent à la version restaurée d'Il était une fois en Amérique présentée à Cannes, le 18 mai ? Je crois que, très souvent, il y a une différence entre la version originale d'un film et celle que souhaitait le metteur en scène. La version originale dépend du producteur, de la censure aussi. Je suis toujours très curieux de découvrir la vision du metteur en scène. Là, nous avons retrouvé ces vingt minutes auxquelles j'espère ajouter plus tard vingt autres minutes. Quand vous aimez vraiment un metteur en scène, vous voulez tout voir d'un film. Vous voulez, par exemple, visionner les vingt minutes de 2001 l'odyssée de l'espace coupées au montage, même si c'est Stanley Kubrick lui-même qui les a retirées. Dans le cas d'Il était une fois en Amérique, je sais que Leone voulait que ces vingt minutes soient rétablies. Peut-on déceler l'influence de Sergio Leone dans votre cinéma ? Je travaillais sur le montage de Shutter Island quand j'ai participé à la restauration d'Il était une fois dans l'Ouest. A force de revoir les mêmes scènes, pour vérifier l'étalonnage des couleurs, je me suis surpris à pleurer tant j'étais ému par les visages des comédiens en gros plan, par les mouvements de la caméra, la simplicité des dialogues. Les visages sont filmés comme des paysages, dans des plans très serrés. La même chose s'est produite avec Il était une fois en Amérique. Je pense qu'on retrouve l'influence de Sergio Leone dans Taxi Driver. Mon film est plutôt claustrophobique, mais le cadrage est "leonien". Gangs of New York est largement influencé par Il était une fois dans l'Ouest et Il était une fois en Amérique. Le garçon qui ouvre la porte et découvre la ville recouverte par la neige dans mon film, c'est une évocation du gamin du début d'Il était une fois dans l'Ouest qui s'enfuit de la ferme quand il entend des coups de feu et se fait tuer. Les mouvements de caméra circulaires autour d'un comédien, si typiques de Leone, font partie des effets que j'ai totalement intégrés. Dans mon esprit, Gangs of New York aurait dû durer cinq heures. Au final, nous avons fait le film que nous étions en mesure de faire, avec le budget dont nous disposions... Je crois bien que l'époque où l'on pouvait faire ces grands films épiques est terminée. C'est sans doute pour cela que j'ai fait Boardwalk Empire pour la télévision. La série est largement inspirée d'Il était une fois en Amérique. Nous en sommes à la troisième saison et l'on parle ici déjà d'un film de 42 heures. Je n'ai pas tout réalisé. Mais j'ai supervisé l'intégralité. Samuel Blumenfeld propos recueillis Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? 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Combien de fois avez vous pu entendre que le VRAI sport de gentlemen c'était le rugby, et pas ce sale sport pour la plèbe qu'est le football ?Le mépris de classe, le vrai. Celui qui communication, vis à vis du football, des footballers, de l'équipe de France, des stars ou autre, elle a longtemps été contrôlée par les mé médias, racistes, bourgeois, et anti pauvres coucou Pascal Praud qui dans son émission avait un noir à qui il coupait la parole et qui servait de caution raciste dans un cas, ou tout simplement de la feuille de choux, bourgeoise, et probablement raciste aussi mais sans certitude, disons que les envolées de l'Equipe sont moins ouvertement racistes que Pascal Praud, même si certaines des interventions auxquelles on peut avoir le droit dans l'Equipe 21 ne sont pas fameuses, même si ce sont en général des invités d'autres médias et pas ceux de l'équipeFatalement, quand l'Equipe s'empresse de sortir un drama tel une belle feuille de chou, décidant de copier the sun dans la qualité de ses articles, "révèle" des secrets de l'équipe de France qui, et bien, juste ne joue pas bien, elle essaye de créer un scandale parce que titre "On est nul il faut l'accepter" c'est trop compliqué, évidemment, les médias mainstream bourgeois, donc s'empressent de reprendre l'info, pour tacler les pauvres et leurs loisirs de sauvages et d'abrutis c'est un grand classique, toujours dans le mépris de classe affiché. Et pour rester dans le mépris de classe, là encore, les bons arguments bien crasseux, à critiquer les revenus des joueurs de football trop payés pour courir après un ballon, les joueurs tournés en abrutis, qui ne devraient pas avoir le droit de grève parce qu'ils sont trop payés franchement, on pourrait remplacer "Joueur de foot" par "Cheminots" et on a la totale du JT de 20h de TF1 un soir de grève à gare de Lyon.On pouvait même y ajouter une bonne dose de racisme, expliquant que c'était les sales noirs et arabes de l'équipe de France qui avaient forcés les bons blancs ! Que Gourcuff lui il était gentil parce que breton et blanc pas comme ce sale noir d'Anelka qui est un pauvre qui sort d'une cité et sans éducation, alors que dans la réalité, les joueurs avaient tous fait bloc d'un commun accord, parce que créer une polémique de toute pièce pour pourrir un joueur, et l'équipe, et s'en servir comme bouc émissaire pour des mauvais résultats, c'était pas franchement apprécié dans le groupe ? Qu'ils savaient qu'aujourd'hui, c'était Anelka, et que demain ça serait peut être eux ?Mais bien évidemment, tout a été fait pour que le message soit rendu inaudible. Aujourd'hui encore, Domenech dit que c'était un non problème alors que c'était censé être lui le "visé" par les "insultes". Fondamentalement, on ne me fera pas croire que lâcher un "enculé" ou était-ce un autre juron ? alors que tu perds le match et que tu vas te faire sortir en poule, ce soit un truc qui soit la fin du monde. Mais ça a juste servi à alimenter le mépris de classe que... quelques années, avec l'avènement des médias parallèles, sociaux et surtout décentralisés, la parole est de plus en plus accessible aux joueurs, mais aussi, elle est fatalement de plus en plus écouté. Il faut bien prendre en compte, qu'en 2010, twitter dans le monde c'est quelque chose comme 30 millions de comptes au maximum. Aujourd'hui rien que les gens à suivre Mbappe c'est un tier de cette valeur là . Et par conséquent, il devient de plus en plus difficile de calomnier et de cracher son mépris de classe quand 10 millions de personnes peuvent avoir la réponse immédiate du concerné. Si Mbappe fait grève, on ne peut plus lui coller l'étiquette de "sale parvenu de basse classe qui ne veut que plus d'argent, ce connard prétentieux" comme on a pu la coller à Anelka, parce que lui, il est à 2 clics de pouvoir fournir ses revendications devant 10 millions de y a 12 ans, et sans ces outils là , Mbappe aurait été traité de la même façon qu'Anelka. Le deuxième volet de la trilogie de Leone n’a ni l’aura mythique du premier ni la complexité onirique du troisième. Mais cette équipée picaresque où un anarchiste irlandais et un péon lourdaud s’associent dans un Mexique de fantaisie ne manque pas de charme. Je voulais mettre à mort le western traditionnel et le western que j’avais inventé », explique l’iconoclaste Leone, qui ajoute que l’arrivée de Sean James Coburn sur une moto signifie la fin du western et le début du film politique ». C’est un peu gros, mais certainement sincère de la part du cinéaste, fils de communiste et déçu du socialisme, qui exprime à travers cette épopée folklorique dans un Mexique à feu et à sang sa profonde désillusion par rapport aux dogmes. Leone transpose aussi dans cette œuvre drôle et morbide, située en 1913, des épisodes historiques plus récents, avec des allusions au fascisme, au nazisme, et aux camps de la mort scènes de charniers. On doit par ailleurs souligner l’importance de la musique d’Ennio Morricone, peut-être encore plus présente ici que dans les autres westerns de Leone y compris Il était une fois dans l’Ouest. Le minimalisme de ses entêtantes mélodies dont le fameux refrain Sean, Sean », déclinées sur tous les tons à la manière de remix, est contrebalancé par des orchestrations d’une incroyable variété, et une palette musicale allant du symphonisme façon XIXe siècle à un atonalisme digne de Ligeti. Si ce n’est pas le meilleur film de Leone, c’est sans doute sa plus belle Critiques

affiche il était une fois la révolution